Visite Guidée au centre de correction de l

Le MENFP fait la lumière sur le processus de correction

Le ministère de l’éducation et de la formation professionnelle a organisé, hier jeudi, une visite guidée au centre de correction du lycée national de Pétion-Ville et le centre informatique du MENPF.

L’objectif était de faciliter les membres de la presse d’avoir une idée sur l’état d’avancement du processus de correction des épreuves du baccalauréat.

Il est 10 heures 57 du matin quand la délégation de la presse vient de débarquer au Lycée national de Pétion-Ville, a proximité de la Place Saint-Pierre. A L’entrée, 2 agents de sécurité  observent vaguement l’entrée des journalistes dans l’enceinte du bâtiment. A droite 4 agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre s’entretiennent sans prêter attention aux invités. Courtoisement quelques hauts cadres du Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle accueillent les journalistes. 

Nous voici au centre de correction. Apparemment, on a l’impression que tout fonctionne mais les activités marchent au ralenti.  Au deuxième étage du lycée de Pétion-Ville, toutes les salles sont vides ; les chaises et les bancs sont mal lotis.

Sans tarder, les membres de la délégation gravissent les marches qui mènent au deuxième étage du lycée Nationale de Pétion-Ville.

Dans la salle Juris 2-A, destinée à la correction des épreuves de  Sciences Sociales, les correcteurs, quoi que mal installés, sont à pieds d’œuvre. Très concentrés sur leur travail, certains paraissent dérangés par la présence des membres de la Presse.

A la Salle Juris 1-B, d’autres correcteurs procèdent au classement des copies d’examens, grâce à un morceau de papier nommé « alvéoles » pour identifier les bacheliers.

D’autres, enfin manœuvrent des piles d’enveloppes Jaunes qui vont être ensuite comptabilisés au centre informatique du ministère de l’éducation nationale à Nazon, qui va consacrer la dernière étape de la visite guidée.  

Au Centre Informatique du MENFP situé à Nazon au local abritant la Digicel, plusieurs dizaine d’employés travaillent par relève afin de respecter l’échéance fixée par le Ministère de l’éducation nationale pour publier les résultats, soit avant le 15 août.

  

                                                   Samuel Jean Baptiste